Religions – Rites religieux

Publié le 2 Avril 2014

(Blogs de la même communauté : Trois RévolutionsMessages de l'Au-delàVégan La Foi retrouvéePropositions de décroissanceLa totalité du réelMarie-Madeleine, Quelques citations et Un Cœur PurPage Youtube + Page Facebook)
(Vidéos : Conte d'une ÂmeUn Cœur Pur)

 

 

Est-ce important d’apporter des fleurs sur les tombes, si les esprits n’y sont plus ?

Les fleurs, offertes par les terrestres aux défunts de leur famille, les aident presqu’autant que les cierges et les prières. C’est mystérieux pour nous, mais c’est efficace chaque fois. C’est comme si nous leur apportions de la nourriture ; elle est spirituelle, voilà la seule différence. La cérémonie religieuse pour un enterrement n’a aucune utilité. Par contre, il est absolument indispensable, il faut insister là-dessus, de brûler des cierges et de prier.

La conception trinitaire de l’être humain est-elle juste ?

Qu’elle se soit avilie ou enrichie, l’âme s’échappe du corps qui a achevé son rôle, pour vivre dans ce corps plus ou moins lumineux qui l’enveloppait déjà dans le corps terrestre. La conception trinitaire de l’homme est la seule vraie réalité : l’homme est triple, il a un corps physique périssable, une âme et un esprit immortels. Les prêtres égyptiens et les penseurs grecs avaient raison.

Les désincarnés deviennent-ils des anges, une fois arrivés dans l’Au-delà ?

Bien entendu, ils ne deviennent pas des « anges », mais ils progressent et même si cette progression est lente, elle se fait, c’est l’essentiel.

Est-ce que les anges existent ?

Concernant les anges, il s’agit d’un mythe. Il n’y a jamais eu d’ange, surtout avec des ailes ! Il n’y a que des êtres spirituels plus ou moins évolués, depuis ceux qui vivent dans les ténèbres qu’ils ont provoqués eux-mêmes, jusqu’à ceux qui vivent dans les sphères blanches. Chacun de nous doit aller dans la sphère qui correspond à son aura.

Selon Bergson, la place de chacun de nous se trouvera « au niveau où le haussaient déjà virtuellement ici-bas la qualité et la quantité de son effort ».

Il n’y a donc pas d’ange. Ceux que l’Eglise appelle des anges gardiens sont tout simplement nos guides. Ils ont terminés leur évolution et doivent prendre en charge deux ou trois terrestres chacun. Nous le serons tous un jour, quand notre évolution sera achevée.

Faut-il avoir une religion pour pouvoir être évolué spirituellement ? Faut-il croire sur terre pour obtenir un Au-delà radieux ?

Une erreur commune à beaucoup de terrestres est de croire que quelqu’un d’évolué spirituellement est quelqu’un qui accepte une religion. Il ne s’agit pas tellement de croire, il s’agit d’être apte à croire. Beaucoup de personnes rejetteraient carrément les signes que peuvent donner les désincarnés concernant leur survie aux médiums. Beaucoup refusent systématiquement tout ce qu’ils appellent des histoires de bonnes femmes. Ceux-là ont encore un long chemin à parcourir. Il faut avoir une « ouverture » sur toutes ces questions. Certains, s’ils n’approuvent pas, ne nient pas non plus. Certains diront que la religion est anti-scientifique. Elle ne les satisfait pas ; elle ne peut soutenir les critiques d’un esprit positif ; elle a cependant un fond de vérité, qu’il faut savoir chercher.

L’évolution spirituelle n’est pas seulement en rapport avec la religion. Il y a des croyants détestables et des incroyants chaleureux. C’est aussi un achèvement de l’âme vers ce qui est bien, vers les sentiments élevés que sont le don de soi, le respect des autres, la compréhension, l’altruisme, l’indulgence et la générosité. Tout cela est plus important que l’idée que l’on se fait de Dieu. Cette idée-là se fait jour dans l’Au-delà, pourvu que l’on veuille bien chercher à comprendre.

Qui a créé le mal ?

Le mal a été créé par les hommes et non pas par la force spirituelle. Lucifer et Satan n’existent pas. Là aussi, nous avons affaire à un mythe. Par contre, le mal est partout sur la terre, créé, il faut le répéter, par les hommes eux-mêmes. C’est à eux de l’éviter, de prendre le chemin du Bien et du Beau des philosophes grecs. Où serait le mérite de l’être spirituel qui arrive en fin d’évolution, s’il n’y avait pas eu, comme les autres, à lutter contre le mal ? Cela fait partie des épreuves à surmonter, des erreurs où ne pas sombrer. Le mal n’est pas un prince des ténèbres ; il est l’ensemble des passions mauvaises, des instincts, des vices et de la cruauté.

Les explications fournies aujourd’hui par les religions sur l’Au-delà sont-elles suffisantes pour le développement de la spiritualité humaine ?

L’intelligence humaine se développe et continuera à se développer. Les explications simples ne lui suffisent plus. La curiosité des esprits humains ne devraient pas avoir de limites et il faut que la Vérité se fasse jour le plus rapidement possible. Que de souffrances seraient évitées à ceux qui perdent les leurs, s’ils savaient que la vie continue radieusement belle dans le monde de l’Au-delà, pour se terminer un jour et pour toujours, dans une sphère inondée de lumière et de joie.

Les explications de l’hindouisme sur l’Au-delà sont-elles justes ?

Ce qu'il faut retenir de l'hindouisme, c'est la correspondance de l'atman et du Brahman qui a été parfaitement comprise. L'interrelation, l'interdépendance, la similitude de structure entre l'âme humaine et l'Âme universelle sont très bien analysées. L'Occident n'a rien d'équivalent. De plus, la célèbre loi de cause à effet, la fameuse loi karmique, est parfaitement définie. Elle existe indéniablement et n'est qu'ébauchée dans la Bible. Elle est la base de l'évolution spirituelle des hommes.

Par contre, l'hindouisme se trompe quant à la création de l'Univers, quant aux cycles que celui-ci subirait à époques plus ou moins régulières. Enfin, il fait aussi erreur sur le nombre impressionnant de renaissances qui nous seraient affligées pour atteindre le Nirvâna. En désaccord aussi avec les disciplines spirituelles, certes valables pour les yogis, mais dangereuses pour le commun des mortels.

Les explications du bouddhisme sur l’Au-delà sont-elles justes ?

Pour le bouddhisme, parole juste, action juste, tolérance et générosité abrégeront le samsâra. C'est un point de départ excellent. Malheureusement, le bouddhisme ne s'étend pas sur la vie post-mortem. Elle est nettement escamotée de tout enseignement, superficiellement abordée dans les thèses modernes où l'on fait disparaître l'Ego individuel au profit du Soi divin qui, seul, resterait permanent.

C'est déjà quelque-chose, mais le spiritisme et l'hindouisme sont beaucoup plus proches de la réalité, en affirmant la permanence de la personnalité à travers différents corps terrestres.

C'est ensemble que l'ego, c'est-à-dire la composante psychique, et le Soi, c'est-à-dire la composante intellective, se purifient par une accélération de leurs vibrations. Le Soi, partie divine, a son évolution à poursuivre. Il n'est pas immaculé au départ, mais perfectible. Etant donné qu'il doit animer un être humain, il a nécessairement besoin de la partie psychique, de cet Ego transmis par hérédité, pour mener à bien une vie terrestre. Puisque toutes les expériences d'une vie participent à l'évolution de l'âme, il est nécessaire que les impressions psychiques demeurent et suivent le Soi incarné à la naissance terrestre. Ces deux composantes étant solidaires l'une de l'autre, aucune des deux ne doit disparaître.

Voilà la raison pour laquelle aucune enveloppe du corps spirituel ne peut se dissoudre après la mort physique.

Est-ce que ce serait l’hindouisme qui serait le plus proche de la vérité ?

Aurobindo Ghose est le premier penseur à avoir essayé d'établir une synthèse entre l'hindouisme et les idées modernes, entre l'Orient et l'Occident. Il est évident que la notion hindoue du Brahman, dans le sens d'Absolu, est un point de départ très important pour la religion universelle. En ce qui concerne la compréhension de Dieu, il ne doit plus être question de s'accrocher à des mystères insondables. Nous devons tous comprendre que Dieu est amour et bienveillance, qu'il n'est nullement terrifiant et vengeur. Nous devons tous comprendre que c’est une force cosmique gigantesque, l'âme universelle, le Paramâtman hindou. Il est regrettable que le bouddhisme n'ait pas conservé cette notion si importante d'Ame suprême.

Quel est l’impact et l’influence des esprits mauvais sur le terre ?

On peut lire, avec une certaine inquiétude, ces réflexions de Pierre Monnier : « Nous nous efforçons d’influer sur la destinée de la terre, mais nous soutenons une lutte tragique contre les esprits mauvais qui sont dans les régions spirituelles, car vous leur avez abandonné vos armes. Ils sont vos maîtres incontestés, ils vous conduisent, troupeau indiscipliné, mais contraint à l’obéissance, dans ces vallées voluptueuses et perfides, dont le terme est la seconde mort. » Ceci est exact.

Il faut cependant préciser – Pierre Monnier ne pouvait peut-être pas encore le savoir – que ces esprits mauvais n’existent que dans la sphère la plus proche, spirituellement parlant, de la terre. Ce sont tous ces criminels, tous ces bourreaux, tous ces monstres qui, regrettant la terre où ils étaient plus heureux, du moins par rapport à ce qu’ils endurent là où ils sont, qui cherchent à nous influencer, en effet. Le mal est sur la terre, parmi les hommes. Ces misérables, arrivés là pour expier, se retournent contre nous pour nous induire en erreur.

Reste-t-il encore un rôle à jouer pour la religion dans l’évolution de notre monde ?

La religion a un grand rôle à jouer dans l’évolution de la terre. Elle doit se rénover. Nous ne sommes plus à l’époque où elle combattait Galilée. Elle doit accepter de s’informer et doit suivre les expériences scientifiques. Elle ne doit plus considérer que les manifestations des désincarnés viennent du diable ; le diable n’existe pas. Elle doit cesser de croire que les médiums lui font une concurrence déloyale ; ils sont sincères. Il sera nécessaire qu’avec loyauté, elle fasse part des découvertes des chercheurs à ses prêtres. Il importe maintenant de préparer les hommes à la Vérité et non pas à les endormir avec des contes à dormir debout. Il est sûr qu’elle le fera. Il est temps qu’elle se ressaisisse, afin de déjouer le rôle néfaste des sectes qui pullulent sur la terre, entraînant dans l’erreur des jeunes et des moins jeunes, maladroitement en quête d’absolu.

Qu’en est-il de la période de deuil, suite à la perte d’un proche ?

Ne soyons pas tristes, l’Au-delà nous en supplie. Bien peu, parmi nous, peuvent les voir et les entendre ; et cependant faisons confiance à ceux qui le peuvent, parce que ce n’est pas tellement un privilège, mais plutôt une récompense qui leur est donnée. Ce qui compte, c’est de savoir que les désincarnés sont là et qu’ils nous aiment. Il faut leur parler, à haute voix, car ils ne lisent pas tous dans notre pensée ; cela dépend de leur évolution et de la nôtre.

L’Au-delà est-il en accord avec l’interprétation de la Bible par les religions ?

Hélas, les points sur lesquels l’Au-delà est en désaccord avec l’interprétation qui est faite de la Bible sont nombreux et très importants.

Disons-nous bien qu’aucun être humain, s’il n’a pas eu la vision du monde de l’Au-delà, ne peut pas le comprendre ; et par conséquent, les religions, fondées par des êtres d’exception, mais remaniées ensuite par des êtres humains ordinaires, sont automatiquement soumises à l’erreur. Combien là, plus que partout, l’erreur est humaine.

Aucun être humain ne peut avoir, en la puissance céleste à laquelle nous devons tout, une foi aussi profonde que chacun des désincarnés, habitant des sphères supérieures. Aucun d’eux ne peut la mettre en doute, puisqu’ils la ressentent psychiquement, mentalement et physiquement. Oui, nous pouvons employer le terme ‘physiquement’, puisqu’ils ont un corps substantiel. La reconnaissance et l’amour que les désincarnés ont pour cette puissance vivante, attentive à tout, ne peuvent se trouver ainsi atteints que chez les plus grands mystiques de la terre. Leur amour pour elle n’a pas de bornes ; de même que l’amour qu’ils éprouvent pour ceux qu’ils ont dû laisser dans le monde de la matière.

Personne, plus que chacun d’eux, ne peut affirmer la réalité de ce monde spirituel qui est le leur, avec ses joies, sa plénitude et ses devoirs. Ils sont dans la Vérité, puisqu’ils la vivent.

Mais encore doivent-ils se donner la peine de la comprendre vraiment, d’accepter de renoncer à leurs propres idées, issues de leurs connaissances terrestres, de savoir évoluer intellectuellement, de dépasser tout orgueil et de reconnaître avec humilité leurs erreurs de pensée.

Avec quoi l’Au-delà est en désaccord avec les Eglises judéo-chrétiennes ?

L’Au-delà est en désaccord, avec les Eglises judéo-chrétiennes, sur de nombreux points.

Il faut commencer par celui qui touche directement les désincarnés : les communications avec l’Invisible. L’Ancien Testament les a formellement interdites à grand renfort de malédictions.

Ci-dessous quelques exemples précis :

• « Qu’on ne trouve chez toi personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel » (Deutéronome 18-10).

• « Si quelqu’un s’adresse aux morts et aux esprits, je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple » (Lévitique 20-6)

• « Si un homme ou une femme ont en eux l’esprit d’un mort ou un esprit de divination, ils seront punis de mort ; on les lapidera ; leur sang retombera sur eux » (Lévitique 20-27).

L’Au-delà pense que ces interdits répondaient à des mesures de sécurité. Les mœurs ne sont pas tendres de nos jours ; elles l’étaient encore moins à l’époque de Moïse. La sphère d’expiation qui existait déjà, bien entendu, depuis longtemps, était abondamment peuplée. La communication avec les « esprits » a toujours présenté un danger, elle en présente encore de nos jours. Les docteurs de la loi mosaïque ont préféré carrément l’interdire, pour éviter possessions et délires de toutes sortes.

Puis voici Paul qui en parle plus librement, parce qu’il a compris que les « dons spirituels », c’est-à-dire les dons médiumniques, ont une importance considérable pour répandre la parole de Dieu. Les apôtres étaient tous des médiums. Ils avaient la possibilité d’entendre les conseils de ce qu’ils appelaient le Saint-Esprit et qui, en fait, était le Christ lui-même, passé dans l’invisible. La plus grande preuve de leur médiumnité a été donnée en ce jour de la Pentecôte, où ils se mirent à parler en langues inconnues.

Ci-dessous ces passages très importants de la première Epître aux Corinthiens.

• « En ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance… La manifestation de l’Esprit est donnée à chacun en vue de l’utilité commune. A l’un, l’Esprit donne la parole de sagesse ; à l’autre, est donnée une parole de science, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don de guérir, par ce seul et même Esprit ; à un autre, le don des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, le don de la diversité des langues ; à un autre enfin, l’interprétation des langues. Tout cela est l’œuvre d’un seul et même Esprit qui distribue ses dons à chacun en particulier, comme il lui plaît. »

• « Aspirez aux dons spirituels, mais surtout à celui de la prophétie… Aspirez au don de prophétie, sans empêcher de parler en langues. Mais que tout se fasse avec bienséance et avec ordre. »

Voilà, la chose est claire. Laissons-nous inspirer par l’Au-delà, mais soyons prudents. Jean le confirme. Il ne déconseille pas d’écouter les défunts, mais il recommande « d’éprouver les esprits pour savoir s’ils viennent de Dieu » (1er épître de Jean).

La résurrection se fera-t-elle à la fin des temps ?

Une grande partie du clergé a compris que la survivance de l’âme est immédiate, qu’elle suit en un instant la mort du corps physique. Cependant encore trop de prêtres, et avec eux trop de chrétiens, s’imaginent que la résurrection ne se fera qu’à la fin des temps. Par Dernier Jour, il ne faut pas entendre la fin du monde, mais le dernier jour de chacun de nous.

N’oublions pas que la Bible a été traduite trop de fois, remaniée trop souvent, et qu’il convient de savoir l’interpréter. C’est le Christ lui-même qui a dit au larron repentant, crucifié à côté de lui : « En vérité, je te le dis : aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ». (Marc 12-24 à 27)

C’est lui-même qui a dit aussi : « Après la mort, les hommes ressusciteront et seront semblables aux anges qui sont dans le ciel ». (Luc 20-38)

Et c’est encore le Christ qui a cette explication que de nombreux chrétiens n’ont pas comprise : « Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais bien des vivants, parce que tous sont vivants ». (Jean Prieur – Cet Au-delà qui nous attends – Ed. Lanore)

Le corps va-t-il renaître un jour dans sa chaire ?

C’est justement ce que le Christ est venu nous dire, sujet sur lequel Moïse ne s’est pas attardé : l’immortalité de l’âme. Mais non pas l’immortalité de la chaire. Le corps de chaire n’a aucune possibilité de se recréer. Et là, il y a encore une mauvaise interprétation des récits bibliques.

Paul explique en toutes lettres qu’il y a deux corps en chacun de nous, le corps animal qui disparaît et le corps spirituel qui continue de vivre. « Insensé, dit-il, ce que tu sèmes (ce que tu enterres), ce n’est pas le corps qui ressuscite, car la corruption ne peut pas hériter l’incorruptibilité ».

Et aussi : « Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre ; le second est venu du ciel. Tel est l’homme terrestre, tels sont aussi les hommes terrestres ; tel est l’homme céleste, tels sont aussi les hommes célestes. Ce que j’affirme, frères, c’est que ni la chair ni le sang ne peuvent avoir part au royaume de Dieu ; et que la corruptibilité n’aura point part à l’incorruptibilité. »

Donc, la survie du corps astral et de l’âme qu’il supporte est immédiate. Il n’y a pas de doute possible. Un moment de sommeil est nécessaire, c’est juste, mais il ne durera pas jusqu’à la consommation des siècles.

A quoi cela servirait-il aux désincarnés d’apparaître au moment où le monde n’existerait plus ? Réfléchissons un peu. L’Ancien Testament est confus, le Nouveau n’est pas toujours très clair. Cependant presque tout est contenu dans cette deuxième partie de la Bible. Il faut savoir l’y trouver. Il n’y manque, et c’est on ne peut plus normal, que l’explication scientifique du monde invisible.

Qu’en est-il du Judaïsme ?

D’une manière générale, toutes les religions devront progressivement s’aligner sur une seule Vérité qui est un Dieu unique, puissance cosmique universelle.

Le Judaïsme a compris l’unicité de cette « Âme du Tout », mais il devra admettre la personnalité de Jésus en tant qu’envoyé de Dieu et ne plus attendre de messie. C’est vraiment le Christ qui a été annoncé par les prophètes, et c’est en cela, justement, que le peuple juif est le peuple élu. C’est vraiment du peuple juif qu’est parti le monothéisme, parce que Dieu l’a choisi pour cela. C’est de lui que sont nés Abraham, Moïse et Jésus, selon la volonté du choix de Dieu.

Qu’en est-il de l’Islam ?

L’Islam est farouchement monothéiste. La façon dont Mahomet a imposé l’idée d’un Dieu unique est sans doute contestable, mais cette unicité est admise et le fait est très important : « Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah » et là est la Vérité. Pas de demi-dieux, pas d’idoles en cette religion largement répandue dans le monde. Quand l’Islam aura admis la réincarnation, reconnue par certains mouvements ésotériques, il sera bien près de la religion universelle.

Qu’en est-il de l’Hindouisme ?

L’Hindouisme repose sur quatre points fondamentaux :

1 – Une réalité absolue existe, cachée quelque-part, désignée sous différents noms.

2 – Le monde matériel est maya ou illusion. Il cache un autre monde où est la véritable vie.

3 – La loi de causalité qui entraine tout être vivant dans une suite de réincarnations ; c’est la loi du Karma entraînant le Samsâra.

4 – Les moyens de se libérer de la maya et du sâmsara

La grande vérité qu’a comprise l’Hindouisme, c’est le Brahman, divinité suprême et son rapport avec l’Atman, ou âme de chacun de nous. Pour les Brahmanas et les Upanishads, le Brahman est une force mystérieuse, l’Un, l’Unique, l’Absolu, d’où procèdent le monde et les âmes. Chacune de ces âmes dérive automatiquement de cette âme du monde, sans toutefois être son égale. Voilà ce qu’il faut comprendre de Dieu et de l’âme humaine.

Evidemment, il faudra progressivement éliminer les différents dieux et leur shakti, qui ne sont, en fait, qu’une apparence de polythéisme, mais une apparence tout de même.

La plus grande difficulté que rencontre l’Hindouisme, pour parvenir à la religion universelle, sera sa conception de la réincarnation. Les renaissances sans fin n’ont pas de sens. Chacun suite sa trajectoire en Orient comme en Occident, selon ses actes bons ou mauvais, c’est certain, mais pas pour des centaines et, encore moins, pour des milliers de vies.

Qu’en est-il du Bouddhisme ?

De même que le Christ nous demande de penser au salut de nos âmes, afin d’atteindre le Royaume de Dieu, de même le Bouddhisme enseigne le moyen d’échapper au Samsâra et d’atteindre le Nirvana, par une doctrine de salut qui repose sur cinq règles précises :

• Ne pas tuer, même un animal

• Ne pas voler

• Ne pas mentir

• Ne pas boire d’alcool

• Ne pas commettre d’adultère

Voici qui se rapproche des dix commandements des religions chrétiennes, plus encore que des cinq piliers de l’Islam.

Mais le panthéon bouddhique avec ses dieux soumis à la réincarnation comme les êtres humains, devra disparaître pour faire place à un seul Dieu dont il n’a pas fait mention dans la doctrine et que, pourtant, le Bouddha avait pressenti.

Comme pour l’Hindouisme, la notion de métempsychose devra être abandonnée. Devront être modifiées la conception de la réincarnation et surtout la conception bouddhique de la vie post-mortem. L’âme humaine ne perd strictement rien de ses perceptions, de ses sentiments et de sa conscience, après la mort de son enveloppe charnelle. Ce n’est pas un reste d’âme inconscient qui se réincarne dans un nouveau corps, c’est une âme toute entière, avec ce que la vie dans l’Invisible lui a apporté de perfectionnement. Le désir de revenir aussitôt dans le monde terrestre ne se manifeste que chez les âmes du bas-astral ou chez celles qui veulent revenir pour expier une faute.

Que pense l’Au-delà des inhumations religieuses ?

Les désincarnés sont assez critiques. Ils n’aiment pas le noir et les larmes. La mort terrestre nous ouvre les portes de la véritable vie. Alors pourquoi tout ce sinistre attirail ? Les prières des prêtres et la lueur des cierges sont indispensables pour ceux qui ne sont pas préparés à l’Au-delà, et pour ceux qui regrettent d’avoir à quitter la terre. La prière est pensée. Elle émet des ondes resplendissantes lorsqu’elle vient du fond de l’âme de celui qui prie. Ces ondes, aussi bénéfiques que superbes, soulagent celui que nous appelons un défunt, en lui apportant une sensation de chaleur morale et de bien-être spirituel. La lumière du cierge a la même action et le même résultat. De plus, elle est un amplificateur de la pensée de celui qui le fait brûler. L’être qui est devenu invisible à nos yeux, perçoit cette lumière et perçoit ainsi que nous pensons à lui. On peut dire, scientifiquement, qu’il a capté la longueur d’onde de notre pensée. C’est pourquoi ces attentions sont nécessaires à ceux qu’il nous faut ensevelir. Ce n’est pas aider nos disparus que de les entourer de teintures noires et de leur imposer un cérémonial affreusement lugubre. Ce n’est pas qu’il faille sauter de joie ; ils ne comprendraient pas non plus. Il faut les aider à ce passage parfois difficile par une cérémonie discrète et efficace. Telles qu’elles sont actuellement comprises par l’Au-delà, ces cérémonies religieuses des inhumations sont négatives.

Si les religions doivent beaucoup évoluer, les rites resteront ils cependant nécessaire ?

Absolument. Une religion, quelle qu’elle soit, ne peut pas se passer de rites, puisque ce sont, en définitive, des symboles sur lesquels elle s’appuie. Il est très vraisemblable qu’une unification des rites se fera en même temps que l’unification des religions. Le baptême sera toujours nécessaire, parce qu’il est le symbole d’une protection divine accordée au croyant ou au futur croyant. Il faut faire baptiser les enfants. Il est indispensable de choisir une religion, même si l’on n’est pas très pratiquant, et il est nécessaire d’en appliquer les rites dans ce qu’ils ont de positif. Le mariage religieux est à conseiller, parce que c’est effectivement Dieu qui nous marie.

Qu’en est-il de la trinité chrétienne, Dieu en trois personnes, le Père, le Fils et l’Esprit-Saint ?

Il faut l’expliquer d’une autre façon, beaucoup plus conforme à la réalité : Dieu est énergie créatrice, le Christ est son représentant sur la terre e l’Esprit-Saint est l’arme par excellence de Dieu. Toutes les religions ont basé leurs croyances sur un ternaire. C’est ainsi qu’il faut comprendre le ternaire chrétien.

L’incinération est-elle à déconseiller ?

L’incinération est une coutume qui nous vient d’Orient et qui part du principe que le feu purifie. C’est très bien pour ceux qui savent qu’il y a une vie après la mort, et surtout pour ceux qui sont prêts à quitter la terre. Mais pour les autres, c’est une terrible épreuve que de voir son enveloppe terrestre se consumer, parce qu’ils n’ont pas toujours compris qu’ils sont passés dans l’autre monde, et se demande avec angoisse ce qui arrive à leur corps. C’est souvent un très mauvais moment à passer pour un désincarné.

La même angoisse saisit celui qui voit autopsier son corps matériel. Désespéré, il se demande comment il va pouvoir regagner la terre, car il arrive souvent que le désincarné ne veuille pas rester dans l’invisible, surtout s’il a laissé une famille. Il ne pense qu’à revenir auprès d’elle.

Les prélèvements d’organes présentent le même danger. Assister au dépeçage de son corps physique peut être une épreuve traumatisante. C’est l’âme qui regarde opérer les chirurgiens, c’est donc la conscience.

Les désincarnés prêtent-ils attention à leur sépulture ? Sont-ils sensibles à leur entretien et à la visite de leur famille ?

Les désincarnés âgés sont sensibles à l’entretien de leur sépulture, un peu par tradition, un peu parce qu’ils prenaient soin de celle de leurs disparus. Les jeunes en sont beaucoup moins préoccupés. Les désincarnés sont tellement heureux, que leur tombe vide ne les intéresse pas du tout. Mais c’est cependant un contact entre eux et nous, car nos pensées et notre recueillement sur leurs sépultures les attirent. Ils accourent vers nous. C’est un rendez-vous de nos pensées.

Les prêtres auraient-ils dû garder la soutane ?

Il faut vivre avec notre temps. Acceptons les modifications nécessaires. Les pasteurs sont habillés en costume civil. Les prêtres peuvent l’être aussi.

L’hostie est-elle modifiée par la consécration du prêtre ?

Oui. Le prêtre la charge d’ondes bénéfiques.

L’Eglise va-t-elle remettre sa pendule à l’heure de la Vérité ?

Oui. Ce sera lent et difficile, mais cela se fera.

Le Concile de Constantinople de 553 a-t-il condamné la réincarnation ?

Pas exactement. Il a anathématisé les propositions d’Origène – mort 300 ans plus tôt – selon lesquelles nos âmes préexistent à l’incorporation terrestre. Celles qui se sont écartées de Dieu sont condamnés à la « descente » sur la terre et doivent y retourner aussi longtemps qu’il sera nécessaire pour revenir à Dieu.

La réincarnation s’est retrouvée, non pas condamnée, mais progressivement écartée. D’où l’erreur actuelle de ne pas en tenir compte. Cependant, depuis 1979, les recherches à son sujet sont autorisées par le Vatican. La réincarnation est une opinion libre dans l’Eglise chrétienne. Mais si l’on y croit, il est préférable de vivre sa foi en silence.

Quel rôle reste-t-il aujourd’hui pour les Eglises dans le monde moderne ?

Le Christ est venu nous dire : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous aime. » C’est l’amour qui, dans l’Au-delà, les conduit ; c’est l’amour qui, sur terre, doit nous conduire aussi. Nous savons que ce n’est pas facile.

Le matérialisme et les progrès techniques ont fait reculer l’influence des Eglises. Mais la faute en est aux Eglises elles-mêmes, qui n’ont pas su progresser. Souvent, l’Au-delà le leur reproche. Plusieurs messagers de l’Au-delà ont déjà attiré l’attention sur ce drame douloureux. Il faut que l’Eglise se rénove. Le Père Teilhard de Chardin nous l’a aussi dit de son vivant. Sera-t-il enfin écouté ?

 

(Blogs de la même communauté : Trois RévolutionsMessages de l'Au-delàVégan La Foi retrouvéePropositions de décroissanceLa totalité du réelMarie-Madeleine, Quelques citations et Un Cœur PurPage Youtube + Page Facebook)
(Vidéos : Conte d'une ÂmeUn Cœur Pur)

Rédigé par Thierry

Publié dans #Religions

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article