Âme - Cerveau

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Que devient le cerveau dans l’Au-delà ?

Le corps physique est un instrument plus ou moins bon, adapté à ce que sera son destin, mais c’est l’âme qui régit et c’est elle qui survit. C’est elle qui passe dans le monde spirituel avec tout ce qu’elle a acquis sur terre de connaissances ou d’observations et avec ce qu’elle a acquis par la souffrance et l’adversité. C’est elle qui détient la pensée et l’intelligence.

Le cerveau n’est, lui aussi, qu’un instrument. Comment expliquer autrement, qu’un être humain qui souffrait de ramollissement cérébral par exemple, se retrouve dans l’Au-delà avec son intelligence intacte ?

De quoi est constituée l’âme ?

Les théons de l’âme sont en nombre invariable à partir de l’âge adulte. Ils se placent dans les noyaux des neurones, restent groupés lorsque des cellules nerveuses meurent sous l’effet du vieillissement physique.

Est-ce le cerveau ou l’âme qui donne les instructions au corps ?

Dans le corps physique, le cerveau se charge de diriger les mouvements et les organes des sens ; dans le corps d’esprit, c’est l’âme qui prend la direction de tout. Elle commande, elle est notre volonté, elle a le pouvoir sur le corps.

Une fois arrivé dans l’Au-delà, notre âme se mélangera-t-elle à celle des autres désincarnés ?

Non, nous serons des êtres spirituels à part entière. Nous passerons dans l’Invisible avec la même personnalité, les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans la vie terrestre qui viendra de s’achever. C’est ce qui explique la présence dans l’Au-delà de désincarnés si différents les uns des autres. Nous continuerons d’agir et de penser, mais dans un autre but, celui de nous transformer. Notre corps d’esprit présentera cinq facultés très précises : la vision, l’ouïe, l’odorat, le toucher et la parole. Le goût aura disparu parce qu’il serait inutile. L’alimentation n’a plus de raison d’être, puisque le corps n’a plus la moindre fonction biologique. Chaque corps d’esprit est un champ d’ondes qui se nourrit pas l’intermédiaire du champ divin.

Toutes les facultés du corps d’esprit sont placées sous le contrôle de la pensée. Nous pourrons voir à travers les murs ou lire un livre fermé, si nous savons diriger notre pensée. Nous pourrons parler et nous entendre entre désincarnés, parce que nous posséderons tous cette voix sans timbre très particulière que les médiums clairaudients connaissent très bien. Nous pourrons continuer à sentir le parfum des fleurs terrestres.

C’est surtout le pouvoir de la pensée qui nous étonnera. Dès que notre évolution aura atteint un certain niveau, nous pourrons capter sans difficulté la pensée des désincarnés qui nous entourent, ainsi que celle des incarnés. Il sera demandé à certains d’entre nous d’apprendre à matérialiser notre voix ou notre corps, afin d’aider les chercheurs terrestres. La métaphysique deviendra une science, et non pas une « patascience » comme disent nos adversaires. C’est notre pensée qui le permettra, c’est elle qui nous fera participer aux expériences terrestres. Nous apprendrons à ralentir nos vibrations pour les rapprocher des vibrations de la terre. C’est par la maîtrise de notre pensée que nous pourrons participer aux expérimentations nouvelles qui permettent de capter les invisibles sur écran, dans les meilleures conditions possibles.

Que devient l’âme juste après la mort physique ?

La survie de l’âme suit immédiatement la mort de son enveloppe terrestre. Sauf à de rares, très rares exceptions près, l’âme s’échappe aussitôt du corps-matière qui a cessé de vivre. Souvent d’ailleurs, dans les cas de longues maladies, elle était déjà extériorisée avant la mort et n’attendait que le moment de briser le lien, cette corde d’argent, qui la reliait encore à la matière.

A la mort, le corps éthérique sort, le cordon qui le lie au corps-matière se coupe et c’est fini. Libéré, accélérant aussitôt ses vibrations qui n’ont plus à s’occuper de la chair, il part dans cette quatrième dimension qu’il retrouve enfin. On dit qu’un corps sans vie qu’il est inanimé. C’est exactement cela. L’âme est libérée, immédiatement soulagée de la souffrance physique qui est souvent le lot des mourants.

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