Animaux

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(Remarque : Personnellement, contrairement à ce qu'écrit Georges Morrannier, je pense que la réincarnation animale existe bel et bien. A chacun de se forger son avis.)

Le corps spirituel des animaux qui survivent dans l’Au-delà est-il identique à celui des désincarnés humains ?

La matière des corps spirituels des animaux qui survivent à la vie terrestre, c’est-à-dire les animaux domestiques, les chiens et les chats, les singes aussi et certains oiseaux – aucun autre animal ne survit – est différente de celle des corps spirituels des humains.

Ils ont un corps éthérique, eux aussi, invisible également, mais qui doit disparaître tôt ou tard dans l’atmosphère. Le corps spirituel humain, lui, doit durer, il est donc fait d’une matière différente.

Les animaux survivent-ils dans l’Au-delà ?

Tous les chats, les chiens et les oiseaux capables d'attachement survivent systématiquement dans l'Au-delà. Tout, dans le monde spirituel, est basé sur l'amour.

Nos animaux familiers sont près de nous pour nous tenir compagnie, mais aussi pour nous apprendre à aimer. Ils sont, en cela, beaucoup plus doués que de nombreux êtres humains.

Aucun des autres espèces d’animaux ne survit dans l’Au-delà.

Que peut ressentir l’âme des animaux ?

Soyons bons pour les animaux. N’oublions jamais qu’ils ont une âme, plus développée que celle des végétaux et qu’ils souffrent comme nous physiquement et moralement. La détresse d’un animal abandonné est la même que celle d’un jeune enfant séparé de sa famille par un drame qui le bouleverse.

L’animal, quel qu’il soit, a un corps éthérique formé en même temps que le corps physique dans l’A.D.N. de ses cellules, exactement de la même façon que se forment les deux corps de l’être humain, le physique et le spirituel. La seule différence avec l’homme, c’est qu’au moment de la naissance, le petit animal ne reçoit pas d’âme préexistante. Il n’aura que l’âme que lui auront transmise ses parents. La réincarnation n’existe pas pour lui, parce qu’il n’a pas à poursuivre une évolution à travers les sphères spirituelles des êtres humains. Son rôle sera de contribuer à l’équilibre de la nature. Si la puissance créatrice lui a donné la vie, c’est qu’il y a une raison à cela, c’est qu’il a une mission à remplir, si modeste soit-elle.

Quel peut être le degré d’évolution de la pensée animale ?

Le degré de pensée d’un animal sera variable selon sa race. Il ne faut pas confondre instinct et pensée. La plupart des animaux dits inférieurs obéissent à leur instinct qui assure la continuité de la race. Ceux que l’homme appelle des animaux supérieurs, ceux qui sont capables d’obéir ou de se laisser dresser dans des conditions souvent répréhensibles, sont aussi capables d’aimer. Leur pensée ne peut, en aucune façon, rejoindre la puissance de la nôtre, mais leur attachement est parfois supérieur à celui de bien des humains. Ils nous comprennent par télépathie, sont heureux de notre affection et de nos attentions, malheureux de nos mauvais traitements.

Les animaux sont-ils médiums ?

Certains voient les désincarnés dans leurs corps spirituels et leur font fête.

Que devient l’âme des animaux dans l’Au-delà ?

La petite âme des animaux et leur corps éthérique pourront survivre à la mort physique dans certains cas. La condition suffisante mais nécessaire à leur survie sera l’attachement réciproque de l’animal et de son maître.

Les ondes de la substance spirituelle animale n’ont pas la même structure que celles de l’homme et ne correspondent à aucune sphère spirituelle. Mais l’amour étant en toute circonstance toujours plus fort que la mort, le maître, s’il est déjà parti pour l’invisible, pourra communiquer ses vibrations à l’animal et celui-ci le rejoindra aussitôt, quelle que soit la sphère ou se trouve ce maître. Si l’animal disparaît le premier, il continue de vivre invisible, sur le plan terrestre, près de celui ou de ceux qu’il aime. La différence d’existence ne le perturbe pas le moins du monde. Il s’adapte aussitôt.

N’est-ce pas révoltant de savoir que les animaux n’ont pas accès à l’immortalité comme nous ?

Certains d’entre nous regretteront que tous les animaux ne survivent pas. Bien sûr. Les charmants petits oiseaux qui volent de branche en branche ne survivront pas tous, mais ils enjolivent notre vie et celle des désincarnés aussi, car leurs auras sont très lumineuses, différentes selon leur race, mais toujours chatoyantes.

Il faut admirer l’œuvre de Dieu.

Que deviennent, dans l’Au-delà, les animaux qui ont été maltraités sur terre ?

Il arrive aux désincarnés, dans l’invisible, de récupérer un animal qui a été maltraité durant sa vie terrestre. Au moment de la séparation de son corps physique, ils « adoptent » son corps éthérique et ils lui donnent quelques années de bonheur pour qu’il oublie son martyre.

Est-ce grave de faire souffrir un animal ?

Il nous est demandé, à tous, de ne jamais faire souffrir un animal. Cela se paye très cher, dans l’Au-delà d’abord, dans la vie suivante surtout. Ce sont des créatures vivantes, comme nous, et qui ont droit à notre respect.

Savoir aimer et savoir respecter les autres, voilà ce à quoi nous devons tendre vis-à-vis de nos compagnons inférieurs comme de nos semblables.

Qu’en est-il de la survie de l’âme animale ?

C’est un sujet qui préoccupe beaucoup les terrestres. Cela va décevoir beaucoup d’âmes sensibles et certains médiums qui pensent avec l’Orient que les animaux deviennent des hommes par le jeu de la réincarnation.

Les animaux qui survivent dans leur unique vie terrestre sont les animaux familiers. Si, dans l’invisible, nos correspondants voient des bêtes de toutes sortes, c’est qu’ils n’ont pas encore appris à dominer leur pensée. C’est qu’ils croient les voir parce qu’ils y pensent. Ou encore, c’est parce qu’ils croient devenus spirituels, les animaux qui circulent sur la terre, parmi les hommes. Ce genre d’erreur est fréquent dans l’Au-delà. Combien de désincarnés ont décrit des paysages, des temples ou des hôpitaux qu’ils croient faits pour eux. Il ne s’agit que de nos hôpitaux, de nos temples et de nos paysages.

Les chats et les chiens peuvent vivre, dans l’Invisible, de dix à quinze ans de notre temps, et souvent sur notre plan terrestre. Ils n’ont qu’une existence physique. Quand nous perdons un animal, il faut lui laisser le panier ou le coussin auquel il est habitué. Il continue de vivre comme si de rien n’était et s’habitue très vite. Il continue de nous suivre et de nous sauter sur les genoux. Les oiseaux qui survivent prennent plus d’indépendance. C’est amusant, pour les désincarnés, de les voir faire. Ils ont tendance à aller rejoindre ceux qui pépient dans les arbres.

La vie dans l’Au-delà est vraiment un enchantement.

Est-ce un crime de tuer un animal pour le manger ?

Non. Cela paraît affreux et cependant, il faut le dire. Les poissons et les animaux comestibles sont là pour assurer notre survie terrestre. Et aussi pour assurer la vie et le développement d’autres animaux. Il importe, par contre, de les tuer dans les meilleures conditions possibles, afin de ne pas les faire souffrir. Ainsi doit aller la vie du monde physique. Ainsi doit se maintenir l’équilibre de la nature.

La vivisection si souvent pratiquée sur les animaux est-elle acceptable ?

Non. Il faudra trouver une autre solution.

Peut-on achever un animal qui souffre et que l’on ne peut pas guérir ?

Il le faut.

Comment expliquer la souffrance animale ?

C’est là un sujet très préoccupant pour beaucoup, dans l’Au-delà et sur terre. N’ayant pas à poursuivre d’évolution spirituelle, l’animal n’a donc pas à connaître d’épreuve. Or, il en subit très souvent parce qu’il se trouve à la merci de la cruauté humaine, de même que bien des hommes se trouvent à la merci d’autres hommes. C’est là l’application à contre-courant de la liberté qui nous est indispensable pour évoluer spirituellement.

Nous devons toujours aider êtres et animaux victimes de brutalités. C’est par cette aide, par notre dévouement et aussi par l’application des lois répressives adéquates que tout rentrera dans l’ordre.

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