Questions de société

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Que se passe-t-il dans l’Au-delà, pour quelqu’un qui était handicapée sur terre (personnes aveugles, sourdes, hémiplégiques ou amputées d’un membre, etc…) ?

Le corps éthérique est guéri de toute infirmité, et il est beau en ce sens qu’il n’a pas de malformations, pas de signes de vieillissement, pas de rides. Les désincarnés peuvent en juger de l’âge apparent d’un être spirituel puisqu’il arrive dans l’Au-delà avec l’âge qu’il avait sur terre ; mais s’il a, intellectuellement et apparemment, la jeunesse ou la maturité qu’il avait sur la terre, il n’a plus aucune faille physique. Il n’y a pas de vieillards dans l’Au-delà, il n’y a que des personnes mûres et sages, en principe…, capables de donner des conseils aux plus jeunes. Il n’y a pas dans l’Au-delà de personnes courbées sous le poids des ans, comme sur la terre.

Citons les mots de Roland de Jouvenel : « Hôte invisible fait de vibrations, ton double est cet impondérable autour de toi, teinté mais invisible. Voilà pourquoi je te dis sans cesse de travailler à le perfectionner car c’est lui qui doit te survivre ».

Les désincarnés voient très bien, ils entendent parfaitement, ils ne souffrent d’aucune infirmité. Cependant, leur corps sont plus ou moins opaques, plus ou moins éthérés, plus ou moins lumineux. Cela dépend uniquement de leur évolution spirituelle, c’est-à-dire de la valeur morale de l’âme, de la noblesse des sentiments, du degré de leur altruisme, de l’amour qu’ils ont su donner pendant leur vie terrestre. Plus l’âme sera belle, plus le corps astral sera translucide et lumineux.

Le divorce est-il condamnable ?

Non, parce que le mariage que Dieu a choisi pour nous peut être une épreuve que nous devons subir. Tous les mariages ne sont pas heureux, il s’en faut ! Si c’est une épreuve qui nous est envoyée, nous avons parfaitement le droit de nous en dégager, dans la mesure où nous l’aurons subie courageusement et avec patience. Lorsque Dieu organisera pour nous un autre mariage, il n’est évidemment pas conseillé de tuer notre conjoint ; le divorce sera là pour que nous puissions prendre un autre chemin. Si Dieu a prévu plusieurs mariages dans une existence terrestre, c’est que le divorce est sous-entendu. Les veufs ne sont pas les seuls à se remarier. Ne soyons pas rétrogrades.

L’euthanasie doit-elle être admise ?

Non, car le monde est tel qu’il y aurait de large abus. Les guides se chargent de rappeler l’être handicapé ou le malade lorsqu’ils le juge préférable.

A-t-on le droit de se suicider en cas de maladie incurable ou pour échapper à la torture ?

Non. Il faut aller au bout de son épreuve. Le guide, là aussi, intervient si c’est nécessaire.

La peine de mort est-elle acceptable ?

Non, parce qu’un coupable doit d’abord expier son forfait sur la terre par la réclusion perpétuelle, par exemple. Mais il est préférable de condamner à mort un criminel dangereux, que de le libérer un jour, avec tous les risques que cela comporte.

A-t-on le droit de tuer pendant les guerres ?

C’est la question que, très troublé, Aruna posa à son maître Khrisna. Les peuples de la terre devraient vivre en paix. Mais puisque cela n’est pas, il est normal de défendre son pays envahi. Tous les combattants qui meurent pendant la guerre devaient mourir de toute façon. C’était leur heure. De nombreux désincarnés sont alors ‘mobilisés’ pour les accueillir et les aider.

Que faut-il penser des prélèvements d’organes ?

La science doit progresser et c’est une bonne initiative que de donner son corps pour aider la recherche scientifique. Mais, là aussi, il faut savoir que la mort n’est pas une fin et accepter le passage sans difficulté.

Les gens qui se suicident sont-ils accueillis comme les autres dans l’Au-delà ?

Les désincarnés qui vont à la rencontrent des gens qui viennent de se suicider le voient de leurs yeux spirituels. Ils sont chargés d’accueillir, outre les accidentés, les personnes, jeunes ou âgées qui avaient décidé d’en finir avec l’existence. Ils doivent les réconforter, les aider à comprendre que ce moment angoissant est passager, qu’ils auront des jours meilleurs quand leurs regrets et leurs remords seront atténués. Il faut, c’est impératif pour eux, les aider. Ils le font d’autant mieux s’ils ont eux-mêmes connu le désespoir. Ils savent alors, et pour cause, ce qu’il faut faire pour les calmer et les rassurer.

Le suicide des japonais, le harakiri du code de l’honneur, est-il une erreur ?

Bien sûr. On ne doit pas se tuer, d’aucune façon.

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