Signes de l’au-delà

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Que doit-on faire quand on ne reçoit aucun signe de nos disparus ?

Que ceux qui n’ont aucun signe ne se désespèrent pas. L’Au-delà est accessible à tous et recueille tous les disparus sans exception. Ce n’est pas parce que, pour une raison ou une autre, les désincarnés ne se manifestent pas, qu’ils n’existent pas. Tous sont vivants, ne l’oublions pas.

Il leur est nécessaire, pour agir, d’en recevoir l’autorisation d’une part, et de bien vouloir se soumettre à un apprentissage assez difficile d’autre part.

Si nous n’avons aucun signe des nôtres, c’est que nous ne sommes pas prêts à les recevoir, ou bien que nous sommes trop nerveux ou trop craintifs. Ou alors c’est parce que nos disparus ne savent pas se manifester.

L’Au-delà n’aurait plus rien à faire, si toutes les familles avaient ainsi les preuves de la survivance de leurs invisibles. Le monde entier saurait qu’un univers spirituel existe, ce serait magnifique. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. Il faudra à l’Au-delà une longue patience pour faire admettre qu’un monde transcendant existe au-delà de celui que nous connaissons. En unissant nos efforts, nous y parviendront.

Quelles sont les ‘actions classiques’ des désincarnés dans notre monde matériel ?

De nombreux désincarnés parviennent à provoquer des raps. C’est le premier degré de cette technique spirituelle très spéciale. Les familles s’habituent vite à distinguer les raps, des bruits ordinaires et craquements du bois qui ont toujours existé. Une analyse acoustique décèlerait nettement la différence.

Parmi les manifestations classiques, nous avons la remise en marche momentanée de pendules ou d’horloges inutilisées, le déplacement des aiguilles, celles-ci indiquant parfois l’heure de la mort d’un disparu. Il est assez fréquent qu'un désincarné provoque une manifestation juste au moment de son passage dans l’Au-delà, surtout par des raps. Il vient nous prévenir tout simplement que sa vie a changé de plan. Il peut aussi venir nous le dire pendant notre sommeil sous forme de rêve.

Certains désincarnés parviennent sans trop de difficulté à décrocher un tableau. Nous le trouverons par terre ou sur un meuble, l’attache étant restée intacte, le cordon aussi. Ils adorent cacher des petits objets, ou encore les rendre invisibles et les faire réapparaître au même endroit, s’ils peuvent attirer notre attention. Cela se fait alors en notre présence et demande déjà une certaine habileté. Ils aiment allumer les lampes et les lustres.

Pourquoi les désincarnés souhaitent-ils intervenir dans le monde de la matière ?

Chacun fait ce qu’il peut, toujours avec joie, car le plus grand désir de nos disparus est de nous faire comprendre qu’ils sont encore près de nous. Le plus profond désespoir d’un désincarné est de voir sa famille écrasée par le chagrin et dans l’ignorance totale de la survivance. Il s’accroche aux plus anciens et les prie de faire quelque chose. C’est poignant pour les désincarnés, et c’est pour cela, que, contre vents et marées, comme on dit, il faut démontrer à tous l’existence de l’Au-delà et poursuivre cette tâche jusqu’au bout. C’est pour ces familles désespérées qu’il faut tenir bon contre toute critique, d’où qu’elles viennent. La survivance de l’âme est une réalité absolue, qu’il n’est plus temps de cacher.

Pour le bonheur des disparus, pour le réconfort de leurs familles restées sur la terre, nous devons nous unir tous pour dire bien haut que Dieu existe et qu’il a tout organisé pour nous récompenser par une existence à jamais magnifiée. Nous devons la mériter, cela, il faut le comprendre. Nous devons gagner notre ciel et, en attendant, nous devons gagner notre combat contre l’athéisme, l’incrédulité, le scepticisme et le dénigrement.

C’est un combat difficile qu’il nous est demandé de livrer avec l’Au-delà, mais combien enrichissant ! Il est assuré que nous gagnerons.

Pourquoi les désincarnés ne révèlent pas leur existence d’une manière plus tangible aux terrestres ?

Les désincarnés n’ont pas le droit de nous donner des preuves indubitables de leur survie. Il faut que chacun de nous y vienne de lui-même, selon ses propres aptitudes ; c’est une loi assez rigoureuse, que les désincarnés observent un peu à regret, mais ils le savent, « quand il faut, il faut ».

Quelles actions les désincarnés peuvent-ils mettre en œuvre pour se faire connaître des terrestres, quand cela est autorisé, voire demandé, par l’Au-delà ?

Ils peuvent déplacer un objet sans le rendre invisible, quand nous avons le dos tourné. Pas de fatigue inutile ! Sous nos yeux, à de rares exceptions près, ils utilisent la dématérialisation. L’objet se rematérialise dès qu’ils le relâchent ; il reprend ses vibrations normales et réapparaît à nos yeux terrestres. Les désincarnés ont aussi la possibilité de rendre les objets beaucoup plus légers qu’ils ne le sont pour nous. C’est un jeu d’enfant et encore une histoire de vibrations.

Pour fermer une serrure à clef, par exemple, c’est encore autre chose. Il faut agir par la pensée sur l’objet qui doit se déplacer. C’est ce que font aussi les médiums en tordant des barres métalliques. Ils travaillent par concentration de la pensée. C’est très fatigant pour eux, beaucoup plus facile pour les désincarnés.

Pour ouvrir une fenêtre, les désincarnés le font avec les mains, comme nous, quand nous avons le dos tourné, bien sûr. Les raps, bien connus, sont un simple phénomène de résonnance. Les ondes lumineuses que les désincarnés émettent entrent en résonnance avec le bois ou la cloison qu’ils touchent. C’est le bruit que nous entendons ; c’est ce qu’il y a de plus facile à faire. Ce phénomène peut être assimilé à ce qu’on appelle en physique la résistance électrique, mais d’une onde de nature différente.

Comment peut-on savoir qui est à l’origine des manifestations que l’on peut parfois constater dans nos maisons ?

Toutes ces manifestations, quand elles viennent des sphères bleues et blanches, sont dirigées dans un but bien défini, celui d’atteindre une personne terrestre. Par contre, les bruits intempestifs et les déplacements d’objets fréquents sont parfois provoqués par des êtres spirituels négatifs de la sphère d’expiation, qui doivent, en général, utiliser la médiumnité d’une personne présente, pour perturber les terrestres. Cependant, dans la majorité des cas, tout ce tintamarre est provoqué par la présence d’un être jeune, médium qui s’ignore et qui se passerait volontiers de ce pouvoir.

Pourquoi les communications avec les désincarnés ont souvent été floues et peu convaincantes par le passé ?

Il y a à cela trois raisons.

La première vient du fait que le système de communication n’était pas encore très au point. Nous pouvons remarquer l’évolution qui s’est fait sentir dans ce domaine comme partout ailleurs. La progression dans les modes de communication est très nette et se poursuit. Nous arrivons maintenant à une entente plus parfaite entre médium et être spirituel.

La seconde raison est due au fait que beaucoup de fantaisistes se présentaient et se présentent encore « au bout du fil », si l’on peut s’exprimer ainsi. Il n’y a pas que des gens sérieux et cultivés dans l’Au-delà. Le médium qui ne voit pas, prend la communication sans savoir qu’il a à faire à un plaisantin ou à un farfelu. Le médium doit, avant de s’attaquer à sa tâche, apprendre à développer son sens critique. Il lui faut savoir juger de ce qu’il entend, savoir si cela « tient debout » ou n’est que fantaisie. C’est très important. Il faut bien dire que le monde de l’Au-delà est peuplé de nous tous, finalement. Ce n’est pas parce que l’enveloppe mortelle a disparu que, du jour au lendemain, nous serons tous immaculés ! Loin de là malheureusement. Ces plaisantins qui se font passer pour Napoléon, Molière ou Galilée ont fait beaucoup de tort aux communications avec l’Astral. La majorité de ces personnages célèbres ont été réincarnés depuis qu’ils étaient X ou Y ; ils sont peut-être même sur la terre en ce moment. Nous voyons qu’il faut faire très attention.

Enfin, il y a une troisième raison, très importante, la pensée. Tout le monde de l’Au-delà est pensée. Nous devons nous souvenir de la règle des trois unités imposée au théâtre dramatique du XVIIe siècle : unité de lieu, de temps et d’action. Les trois dimensions du monde terrestre correspondent à ces trois unités, ce sont le temps, l’espace et le mouvement. Le monde spirituel comporte quatre dimensions, le temps, l’espace, le mouvement et la pensée. C’est la pensée qui est passée avec l’âme, contenue elle-même dans le corps astral. Les désincarnés sont lumière et pensée, tout en ayant un corps nettement défini. Il faut ici souligner une erreur que fait le Bardo Thödol en écartant toute idée d’entraide entre les êtres spirituels, en faisant de l’Au-delà un tableau sombre et angoissant. Par contre, il faut admirer l’idée, extrêmement juste, qu’il énonce en parlant des formes-pensée. Ceci est essentiel et la cause de nombreuses erreurs relevées dans les communications. Le désincarné qui arrive dans l’Au-delà n’est plus que lumière et pensée ; il arrive avec les idées qu’il avait sur la terre, il s’attend à voir Dieu, les anges ou les démons. Au début du moins, il voit l’Au-delà comme il se le représentait. La pensée n’est plus limitée comme elle l’est dans le monde terrestre. Il est, dans l’Au-delà, encore beaucoup plus facile de prendre ses désirs pour des réalités.

C’est ce que Pierre Monnier appelle les réalités irréelles : « Vous pensez à un palais, il s’édifie ; à un temple, vous pouvez y prier ; à un océan, il est possible d’y naviguer. »

Alain Tessier reprend la même idée : « C’est le paradis tel qu’on l’imagine, quand on rêve ce que l’on désire, mais en mieux. Moi j’aimais l’idée de monter à cheval ; alors ici, je monte en rêve et ça va bien. »

L’Au-delà n’a pas le droit non plus de révéler sa propre existence à tous les terrestres ?

Non, et il le regrette. Il ne peut pas nous donner à tous des preuves formelles de son existence. Cela n’est accordé qu’à quelques terrestres privilégiés, les médiums, à qui il est demandé d’en parler.

Chacun doit venir à la Vérité par ses propres moyens et sa propre recherche. C’est une loi de l’évolution que nous devons tous accepter.

Est-ce que cela fait plaisir aux désincarnés de venir communiquer avec nous ?

Evidemment ! Mais il faut bien préciser que les messages en provenance des quatrième et cinquième sphères ne sont pas dictés uniquement pour le plaisir de communiquer avec la terre, mais aussi et surtout parce que c’est un ordre qui leur vient des sphères supérieures.

Ils sont, eux tous qui ont le privilège de pouvoir communiquer avec la terre, et entre autre leurs familles, des messagers de Dieu, car c’est Dieu qui décide, de temps à autre, d’éclairer un peu le chemin de ces malheureux êtres terrestres, qui semblent, vu de l’Au-delà, marcher dans les ténèbres.

Nous avons tant à apprendre, nous sommes si loin de la Vérité, que Dieu, dans son amour pour nous, décide, à certains moments, de nous mettre sur la voie. Beaucoup n’écouteront rien, on le sait, mais d’autres, et si peu qu’ils soient, c’est un progrès, d’autres écouteront les messages de l’Au-delà.

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