Bible

Publié le 15 Mars 2014

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Comment faut-il interpréter la Genèse ?

Dans l’Au-delà, il semble impensable que des chrétiens et même des théologiens, s’attachent encore à l’explication littérale de la Genèse. Au XXIe siècle ! Les Saintes Ecritures sont sacrées, en ce sens qu’elles sont le témoignage de l’époque qui a jeté les bases de la civilisation occidentale. Mais, de grâce, lisons ces explications puériles et contradictoires avec le respect qui leur est dû, certes, mais comme on lit un poème épique, sans chercher à l’adapter à la réalité des faits.

La réalité de l’évolution, c’est la lente, très lente évolution des espèces, dirigée par Dieu seul, après la non moins lente évolution de la terre elle-même. Rien n’est parti de rien. Dieu n’a pas donné de la voix pour que la lumière soit, puisqu’il est lumière lui-même. Il n’a pas davantage donné l’ordre à la terre ou aux espèces vivantes d’apparaître, à la façon d’un magicien qui les ferait sortir de son chapeau.

Tout s’explique scientifiquement et spirituellement. L’Esprit de Dieu a créé la matière et a donné naissance à la vie organique en partant de la matière.

Passons à Adam et Eve : « Fructifiez, multipliez, remplissez la terre et la soumettez » Bon. Mais où Caïn, qui avait entre-temps tué son frère Abel (déjà !), trouva-t-il une femme, puisqu’il n’y avait qu’Eve ? Ainsi que Seth, le troisième fils ? Tout ceci sont d’agréables allégories où l’on peut s’amuser à trouver des symboles ; il ne s’en trouve pas partout.

On peut voir un symbole dans la chute d’Adam et de sa famille du soi-disant paradis terrestre. Bien que la Bible essaye de situer géographiquement ce paradis, il est inutile de le chercher. Cette chute correspond à la descente de l’âme de Dieu lui-même dans un corps terrestre, chute épouvantable dont l’homme n’a pas conscience heureusement !

C’est donc dans la première incarnation terrestre qu’il faut chercher le péché originel et nulle part ailleurs. C’est au contact du monde physique, que l’âme, partie pure et sans tâche du sein de Dieu, va s’égarer et faire mille sottises.

Ne cherchons pas le paradis terrestre entre le Tigre et l’Euphrate, ni nulle part ailleurs.

Comment la Bible définit Dieu lui-même ?

En ce qui concerne Dieu, il est facile de comprendre que, puisque les corps spirituels sont un composé d’ondes et que Dieu, c’est exact, nous a faits à son image, il est aisé de comprendre que Dieu est lui-même, lui surtout, un même composé d’ondes. « Dieu est esprit » dit le Christ. « Dieu est lumière » ajoute Jean. Ainsi donc, une fois de plus, il faut savoir lire ce Nouveau Testament très révélateur. Oui, Dieu est esprit, oui Dieu est lumière. Il est fait d’ondes spirituelles remarquablement pures et lumineuses. Ce sont des ondes qui éclairent toutes les sphères célestes et qui leur donnent vie. Sans ces ondes qui émanent de Dieu, l’Au-delà ne pourrait pas vivre et nous non plus d’ailleurs.

« C’est l’esprit qui vivifie », eh oui ! L’Esprit fait partie de Dieu et il est Dieu.

A la différence de nos âmes, cette puissance cosmique n’a nul besoin d’être délimitée par un corps spirituel. Le besoin d’anthropomorphisme des hommes a déformé l’image réelle de Dieu. Nous sommes en présence d’une âme universelle qui se répand partout, parce qu’aucun corps ne la limite.

Il faut donc être d’accord avec Saint-Bernard qui a écrit au XIIe siècle : « La nature de Dieu est la seule qui n’ait pas besoin d’un instrument corporel, mais ce secours est nécessaire à tout esprit créé. »

Dieu est une Âme universelle, qui règne sur tous les mondes et sur tous les peuples, et qui a tout créé, seule. Il n’y a jamais eu d’Elohim, ni d’archanges, ni d’anges pour l’aider dans sa tâche de création. Ceux que la terre appelle les anges et les archanges sont les guides et les grands initiés des sphères blanches. Ils ont pris vie peu à peu, à partir du moment où, dans l’évolution des hommes, les corps spirituels ont survécu à la mort physique. Cette survivance n’a pas eu lieu dès le début de la création de l’humanité. Les premiers hommes n’étaient pas éternels.

Nous ne pouvons pas savoir à partir de quel moment précis, l’homme a pu survivre dans l’invisible. Il a fallu, sans aucun doute, que son évolution morphologique soit terminée. En tout cas, Dieu était absolument seul pour créer l’univers.

L’enfer éternel, décrit dans la Bible, existe-t-il ?

Dieu n’est pas une puissance vengeresse qui condamne les « impies » aux châtiments éternels. L’enfer éternel n’existe pas. Tout est fait pour aider les impies à se repentir et à expier. Dieu les délivre par la seconde mort, quand il n’y a plus rien à faire pour eux. Cette puissance, cette âme universelle ou cette âme de l’univers, est tout amour au contraire, mais il est tout à fait naturel qu’elle soit juste et qu’elle demande à chacun de se repentir de ses fautes et de se corriger.

L’amour et la justice sont dans l’Au-delà, parce que les désincarnés sont vraiment dans le Royaume de Dieu dont nous a tant parlé le Christ.

La Bible parle-t-elle de réincarnation ?

« Il y a de nombreuses demeures dans la maison de mon Père. » Ceci est une allusion très nette aux sept sphères célestes où les désincarnés se répartissent tous selon le degré de leur évolution.

Or, qui dit évolution, dit réincarnation !

Au IVe siècle, saint Jérôme écrivait : « la doctrine de la réincarnation a toujours été, dans les temps les plus anciens, communiquée à un petit nombre d’élus comme une vérité qui ne devait pas être répandue dans la masse du peuple. »

Tous les anciens grecs admettaient la réincarnation. Ils croyaient même à la métempsychose. Il est donc tout à fait normal que les premiers chrétiens aient eu leur petite idée là-dessus.

Les Evangiles restent cependant très discrets sur ce sujet. On n’y trouve que trois allusions, réelles pour l’Au-delà, discutables pour certains terrestres.

• Quand le Christ parle d’Abraham, les juifs qui l’entourent s’étonnent qu’il ait pu le connaître. A quoi Jésus répond : « En vérité, je vous le déclare, avant qu’Abraham fût, j’étais. » (Jean 8-58) Qu’est-ce d’autre qu’une allusion très nette à la préexistence de l’âme, bien connue des grecs et des Esséniens ? A la vie spirituelle avant la descente sur terre.

• Deuxième cas : la rencontre de Jésus avec l’aveugle-né. Comment se fait-il, demandent les disciples, que cet enfant soit né aveugle ? Qui a péché, ses parents ou lui ? (Jean 9-2) Comment un nouveau-né pourrait-il pécher autrement que dans une vie précédente ? Si les disciples ne pensaient pas à la réincarnation, la question était complètement absurde.

• Troisième allusion, encore plus nette : les disciples parlent d’Elie dont le retour est annoncé par les scribes. Le Christ déclare : « Elie est déjà revenu, mais on ne l’a pas reconnu. » (Matthieu 17-12) En parlant de Jean-Baptiste, il précise : « C’est lui l’Elie qui devait revenir. Que celui qui a des oreilles entendent. » (Matthieu 11-14)

Pour l’Au-delà, la réincarnation ne fait aucun doute. Elle est nécessaire pour tous, même pour les initiés, comme elle le fût, eh oui ! Il faut oser le dire, pour le Christ. Son évolution a dû être extrêmement rapide, mais elle a nécessité, c’est absolument certain, au moins quelques existences terrestres.

Comment l’Au-delà interprète-t-il l’Apocalypse de Jean ?

Certainement pas comme une suite de calamités conduisant à la fin du monde. Apocalypse veut dire révélation. C’est la révélation de l’Au-delà faite par Jésus à Jean, l’apôtre préféré. C’est un message chiffré représenté sous la forme d’une fresque allégorique de toute beauté. Dans le temps, il s’agit d’abord des persécutions dirigées contre la jeune Eglise du Christ, ensuite de la colère de Dieu contre les persécuteurs, enfin du retour à Dieu des justes et de la seconde mort réservée aux autres.

C’est une vue d’ensemble des calamités qui s’abattront sur l’humanité, tant qu’elle ne voudra pas reconnaître Dieu. La prophétie concerne essentiellement les premiers siècles d’évangélisation. Elle peut s’étendre plus loin, mais il ne faut pas y chercher d’allusions à la dernière guerre ni à une guerre future quelconque.

Dans l’espace, c’est la description symbolique du monde spirituel où Jean a été projeté par dédoublement.

Il est surprenant de voir apparaître, aujourd’hui, des théologiens contestataires qui développent le même type d’idées que celles développées ici, ou du moins une partie de ces idées. Qu’en est-il ?

Ces théologiens ont été annoncés par l’Au-delà. Il est absolument impératif que les dogmes chrétiens évoluent. Ces théologiens d’avant-garde prennent pour eux-mêmes d’énormes risques, mais c’est leur mission terrestre que de relever les erreurs où nos Eglises s’enlisent depuis trop longtemps. Il est nécessaire que les hommes aient foi en leur religion. Plus les Eglises resteront figées, plus elles perdront d’adeptes et plus le monde ira vers la folie destructrice. La « mort » de Dieu est la mort des valeurs morales. Regardons comment va notre monde moderne, parce qu’il s’est écarté de Dieu. Que nos Eglises voient plus clair et plus loin, qu’elles prennent conscience du retard de leur évolution, et tout rentrera dans l’ordre. Tout ceci est fortement souhaitable.

Adam et Eve ont-ils existé ?

Non, bien sûr. A l’époque où la Bible a été écrite, personne ne savait que l’homme est apparu après une très longue évolution biologique, répartie sur des milliards d’années. Il faut voir en ce couple, aussi célèbre qu’inexistant, l’image de l’humanité terrestre victime de l’ignorance et de l’erreur.

Y a-t-il un paradis terrestre ?

Non. La terre n’a jamais été un paradis. Elle ne le sera que lorsque les hommes auront mis fin aux guerres et conflits de toutes sortes que, pour le moment, ils aiment encore multiplier.

Qu’entend-on par péché originel ?

Certainement pas le fait d’avoir dérobé une pomme sur un arbre, fût-il celui de la connaissance. Il ne s’agit que de la descente spirituelle du vrai paradis qu’est le monde invisible, pour aller vivre dans un corps humain, sujet à tous les errements.

Comment Moïse et les Hébreux ont-ils pu passer la Mer Rouge à pied sec ?

Si l’événement est réel, il a pu se produire une intervention de l’invisible.

Moïse a-t-il vraiment reçu le Décalogue de Dieu lui-même ?

C’est possible techniquement, si l’on peut s’exprimer ainsi. Mais il est possible que les termes en aient été modifiés par la suite.

Les sacrements et les rites de l’Eglise catholique sont-ils indispensables : baptême, confession, communion, mariage, eucharistie ?

Oui. Le baptême est fortement conseillé. De plus, c’est un exorcisme. Il est recommandé de se marier religieusement, parce que c’est l’Invisible qui a organisé la rencontre de chaque couple légitime. Le côté positif de la confession est d’apprendre à se connaître et à se corriger. Bien entendu, le ‘Te absolovo’ du prêtre est loin d’être suffisant quand la faute est grave. La communion solennelle est indispensable. Il faut comprendre l’eucharistie comme une union en esprit entre le divin et nous par l’intermédiaire du Christ.

 

 

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Rédigé par Thierry

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